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Pourquoi faire appel à un concours d’architecture ?

Les concours d’architecture, comment cela fonctionne ?

Si le concours d’architecture est le mode de dévolution en termes de maîtrise d’œuvre pour la construction publique, celui-ci n’est que très peu utilisé pour des projets privés et c’est bien dommage. Comment peut-on être sûr que l’architecte que l’on va choisir sur un book de référence, ou par connaissance et recommandation, sera vous proposer un projet à la hauteur de vos attentes…

Alors pourquoi organiser un concours ?

Organiser un concours, c’est œuvrer pour la qualité architecturale d’une façon générale. Tout en stimulant la créativité des architectes, il leur offrira la possibilité de s’exprimer sur un sujet donné, en valorisant leurs compétences et donc en élargissant l’accès la commande à de jeunes et nouveaux talents. Les avantages sont aussi nombreux pour celui qui organise le concours, qui ne choisit non plus une agence ou un nom mais bel et bien un projet, pertinent et en accord avec ses attentes, écologiques, esthétiques, fonctionnelles etc.

Lors de la sélection des candidatures au minimum 3 et maximum 5, il est important de connaitre les motivations du maitre d’ouvrage et ses attentes. Est-ce qu’on cherche une signature, des retombées presses ou purement de la fonctionnalité et esthétisme ? Faire appel à un concours d’architecture permet de favoriser la qualité architecturale et urbaine.

Comment choisir un projet ?

Un jury de concours est nommé et permet d’éclairer le maitre d’ouvrage sur le respect du programme

Les dossiers de candidature de chacun des candidats sont réellement vus, lus, analysés par chacun des jurés. Ce travail est long et chronophage, mais il permet par la suite de nouer un débat entre les jurés, fondant leurs échanges sur le croisement des conditions du projet, programme, site, cadre urbain, etc., et des identités caractéristiques des candidats.

En ce sens, la variété et la diversité des jurés sont un gage de débat interne, vivant et actif, productif d’une décision humaine prise dans l’intérêt du projet, nécessite que des personnes habituées à lire de tel projets puissent débattre avec les autres jurés.